Compte-rendu de la réunion du 1er décembre 2017
par Serge LUC et Sophie Delhoume
Nous avons tout d’abord regretté la faible participation à cette matinée de réflexion. Nous étions 14 présents, 3 personnes étant excusées, (la neige ne nous a pas été favorable…). Nous avons apprécié de recevoir plusieurs mails de soutien de la part d’institution et de personnes.
Serge nous a rappelé l’historique du Groupe Interalcool. Nous sommes le plus ancien réseau d’addictologie du département (de la région ?) puisque le Groupe informel né en 1982 de la rencontre de membres d’associations d’entraides et de professionnels s’est ensuite structuré en 1989 en association, représentant un réseau de professionnels, de bénévoles et d’institutions publiques et privées intervenant en addictologie dans les domaines de la prévention, du soin, du social, de l’intervention et du judiciaire.
Aujourd’hui encore, notre association a la capacité d’allier des bénévoles et des professionnels de l’addictologie et permet des rencontres à la fois interpersonnelles et un enrichissement à travers les thématiques traitées.
A ce jour, les forces vives de notre association se réduisent et nous avons besoin de relancer une dynamique sans quoi la pérennité de l’association pourrait être remise en cause.
Depuis sa création, le monde de l’addictologie a énormément évolué, nous amenant à nous interroger la place de notre association dans le réseau.
Nous avons débattu lors de cette matinée à partir de ces 3 questions :
Le Groupe Interalcool :
- Qu’est-ce que je viens y chercher ?
- Qu’est-ce que j’y trouve ?
- Qu’est-ce que j’y apporte ?
- Faut-il retravailler les objectifs de notre association ?
Il en est ressorti que le GIARA est très transversal, pertinent par la variété de ses participants et particulièrement la présence des bénévoles. Beaucoup y trouvent une atmosphère de débats apaisée et de rencontre de réseaux. Tous les présents ont manifesté leur volonté que se pérennise le GIARA, certains d’entre nous étant prêts à s’y investir.
Nous avons abordé la question de la dénomination de notre association : le terme GIARA avait été conservé par fidélité aux origines, mais aujourd’hui il est clair que nous sommes un réseau d’addictologie et nous envisageons donc de changer d’appellation. Nous le formaliserons à notre prochaine AG, en octobre 2018. D’ores et déjà, mettez en route la boîte à idées !!!
Dans les propositions, il est fait état de la nécessité de nous faire connaître de façon plus large : moderniser nos outils de communication et optimiser la visibilité de l’association ; éventuellement de changer le jour de rencontre mais il est remarqué immédiatement que la salle est gratuite et réservée sur 2 années, et pourrait ne pas être libre un autre jour que le vendredi. Il est fait état de la difficulté des professionnels de se libérer une matinée tous les deux mois.
Il va être impératif de remplacer notre secrétaire chargée de mission Renée Chapelle[1] qui va nous quitter et que nous remercions vivement de son fort investissement depuis de nombreuses années dans notre association.
Nous envisageons également de changer les horaires du Bureau et de le mettre en fin de journée pour permettre à de plus nombreuses personnes d’y participer.
Il est proposé que chacun d’entre nous propose à un stagiaire, ou un collège de venir découvrir le Groupe Interalcool.
Il est proposé de contacter et de solliciter le Dr Benjamin Rolland, nouvelle figure de l’addictologie du département (Psychiatre addictologue, maître de conférence, PH et enseignant chercheur INSERM) dans l’objectif qu’il vienne se présenter lors d’une de nos rencontres.
Par ailleurs, nous avons décidé de continuer le cycle cannabis pour nos prochaines rencontres de février, avril et juin 2018 (aspect juridique, thérapeutique, et conséquences médicales et psychiatriques).
Nous espérons redonner à travers toutes ces propositions une dynamique au Groupe Interalcool, et nous comptons sur vous.
[1] Si l'un de vous ou quelqu'un de votre entourage était volontaire pour ce poste de secrétaire au sein du GIARA, n'hésitez pas à nous le faire savoir !
