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PRESENTATION DU RESEAU SOCIAL RUE-HOPITAL

6 février 2004

Dr Pascale LACROIX-CORMIER, C.H. St Joseph-St Luc, 20, quai Claude Bernard, 69007 LYON

Mme Nicole PADRE, infirmière, et

Mme Elisabeth PIEGAY, assistante sociale.

 

OBJECTIFS de l'équipe mobile de coordination Réseau Social Ville Hôpital

 

« Aller vers » les personnes en grande précarité pour faire le lien avec les dispositifs médico-sociaux et les accompagner dans la durée de leur parcours.

Faire le lien entre les différentes structures sociales pour permettre le suivi d’une personne en grande précarité.

 

TYPES D'ACTIVITES

Activités de lien avec  les personnes en grande précarité :

  • Déplacement sur signalement d’un partenaire pour l’accompagnement d’une personne déjà « suivie ».

  • Ouverture et renseignement d’un dossier médico-social
    (outil de traçabilité important pour le suivi et la communication d’information aux autres partenaires).

  • Intervention sur la durée :

Avant le soin : "Apprivoisement " Ex : avant de pouvoir aborder un problème d’alcoolisme. Pendant le soin : Accompagnement physique en consultation Après le soin : Suivi de la personne Rencontres régulières dans la rue, en structure d’hébergement.

Activité de lien avec les structures d’accueil et le monde médical :

  • Travail auprès des équipes de travailleurs sociaux pour les sensibiliser aux problématiques de santé
    (éviter l’envoi systématique aux urgences).

  • Travail de sensibilisation des personnels hospitaliers aux problématiques SDF
    (un public dérangeant et culpabilisant pour l’hôpital lors de la remise dehors).

Activité de collaboration avec la Veille Sociale Mobile (2 fois par mois)

EQUIPE MOBILE DE COORDINATION

Dans le cadre de la loi d’orientation relative à la lutte contre les exclusions n° 98567 du 29.07.1998 et notamment les dispositions concernant les PRAPS et les PASS, est mis en place sur Lyon, depuis le 18 juin 2001, une équipe mobile de coordination d’un réseau social rue-hôpital, rattachée au Centre Hospitalier Saint-Joseph Saint-Luc.

Cette équipe est constituée d’un médecin à mi-temps, d’une infirmière et d’une assistante sociale diplômées d’Etat à temps plein.

Ce réseau est constitué de partenaires dont les institutions ont pour mission de « prendre en charge » la population des sans domicile fixe, dans des espaces et avec des outils différents (hébergement, aide alimentaire, vestiaire, hygiène et soins…).

L’accès aux soins de droit commun pour cette population en situation de grande exclusion n’est possible que par la mise en place de « maillon », de « passerelle » entre les différentes institutions.

RESEAU SOCIAL RUE-HOPITAL

L’objectif de l’équipe mobile de coordination est de pouvoir jouer pleinement le rôle de maillon et non pas d’être une structure de plus auprès des SDF.

Il s’agit au travers d’un travail de terrain et d’un travail institutionnel de favoriser la connaissance réciproque des différents intervenants pour :

  • Clarifier les places, rôles et fonctions des uns et des autres.

  • Favoriser la cohérence en s’attachant à travailler dans une dynamique de prise en charge globale autour de la personne (médico-psycho-sociale).

  • Sortir de la confusion et de l’errance dans lesquelles nous entraîne cette population fortement destructurée.

Les missions confiées à l’équipe mobile de coordination consistent à :

  • Contribuer à la fonction d’accompagnement et de relais, avant, pendant et après les soins.

  • Renforcer la fonction d’alerte et de veille aux urgences du Centre Hospitalier.

  • Répondre aux demandes d’aide pour l’accès aux soins, demandes formulées principalement par l’équipe de la Veille Sociale.

  • Assurer les liaisons extérieures nécessaires à l’orientation de la personne et à la continuité des soins.

  • Animer le réseau en favorisant les rencontres régulières entre les professionnels des différentes institutions.

  • Rester disponible et à l’écoute des uns et des autres pour favoriser l’émergence d’une pensée commune indispensable à la cohérence des interventions ; en particulier en ce qui concerne l’accès aux soins des populations en grande exclusion.

Elisabeth PIEGAY, Assistante Sociale 
Dr Pascale LACROIX-CORMIER, Médecin 
Nicole PADRE, Infirmière DE

I – LE CADRE DE REFERENCE

Aspect législatif

  • La loi de lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998 et notamment les dispositions concernant l’accès à la santé des populations démunies.
  • Ces dispositions se sont déclinées par la mise en place des PRAPS et des PASS.
  • Une lettre circulaire du 4 octobre 1999 a permis de financer dans le cadre de ces PASS des Unités Mobiles de Soins.

Historiquement sur Lyon, les professionnels qui s’occupent de la population SDF (Veille Sociale, foyer d’hébergement d’urgence, lieu d’accueil et de restauration de jour…) ont fait part de leurs difficultés pour accompagner aux soins une population de grands SDF souvent très marginalisés et en grande incurie

Les difficultés rencontrées concernaient plus l’accessibilité aux soins que l’offre de soins. Est né, alors, du terrain, un projet transmis le 18 mai 2000 par Monsieur le Directeur de l’ARH au Ministre de l’emploi et de la solidarité – Direction des Hôpitaux.

Sous la présidence du Préfet du Rhône et de l’Agence régionale d’hospitalisation, représentés par délégation par la DDASS du Rhône, une convention a été signée en octobre 2000 entre les Directeurs Présidents des 6 institutions constituant le réseau social Rue-Hôpital à savoir :

  • Le Centre Hospitalier St Joseph St Luc
  • Le Foyer Notre Dame des Sans Abris

(hébergement d’urgences + 12 lits de repos pour hommes + Point Santé + Insertion)

  • Le Dispositif de la Veille Sociale  - Equipe de travailleurs sociaux qui maraudent dans les rues de Lyon

(correspondant au Samu Social…… mais sans soin)

  • La Fondation de l’Armée du Salut

(CHRS + 4  lits de repos pour femmes + 10 lits d’urgence pour femmes)

  • La Structure Interface SDF

(psychiatrie mobile)

  • L’Association Médecins du Monde

Cette convention validée par le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité a permis le déblocage de fonds publics pérennes pour financer la création de notre équipe et consolider  les moyens nécessaires au fonctionnement des lits de repos existants dans les 2 foyers d’hébergements pré-cités.

L’originalité de ce projet a été de proposer un dispositif adapté à la réalité lyonnaise. Il s’appuie sur les professionnels missionnés pour intervenir auprès des SDF et à abouti à la mise en place de notre équipe mobile de coordination composée de :

  • 1 médecin à ½ temps travaillant auparavant dans des services d’urgences hospitalières lyonnais et ayant un AEU en alcoologie,
  • 1 infirmière D.E à temps plein ayant une pratique hospitalière de médecine interne sur Lyon pendant 10 ans et formée en alcoologie,
  • 1 assistante sociale à temps plein, moi-même, ayant travaillé pendant 12 ans dans une équipe pluridisciplinaire de psychiatrie adulte sur l’Hôpital St-Jean de Dieu, aussi bien en intra qu’en extra-hospitalier. Cette pratique m’a permis de développer le travail de partenariat et de réseau et a été complétée par une formation pendant 2 ans sur la prise en charge pluri-institutionnelle et pluridisciplinaire des adolescents en grandes difficultés.

Notre équipe a pris ses fonctions le 18 juin 2001 et elle est rattachée au Centre Hospitalier St Joseph St Luc. Notre bureau est installé à l’extérieur du Centre Hospitalier(à 200 mètres).

 

II – OBJECTIFS ET MISSIONS DU RESEAU SOCIAL RUE-HOPITAL ET DE L’EQUIPE MOBILE DE COORDINATION

Le dispositif mis en place doit faciliter l’accès des grands précaires aux soins de droit commun :

  • en renforçant et complétant les actions de prévention et de soins en direction des plus démunis
  • en réalisant et coordonnant les articulations nécessaires entre les acteurs de la santé et du social, ceci dans une approche de complémentarité et dans le respect de la spécificité de chacun.

L’objectif de l’équipe mobile est de jouer un rôle de passerelle et de passeur d’information entre les différentes institutions. Au travers d’un travail de terrain et d’un travail institutionnel, nous travaillons ainsi ensemble à une prise en charge globale et cohérente de la personne, le plus souvent médico-psycho-sociale.

 

Les missions propres confiées à notre équipe mobile sont les suivantes :

  • Contribuer à la fonction d’accompagnement et de relais avant, pendant et après le soin.
  • Répondre à la fonction d’alerte et de veille des services d’urgences où transite fréquemment cette population.
  • Répondre aux demandes d’aide pour l’accès aux soins formulées par nos différents partenaires.
  • Assurer les liaisons extérieures nécessaires à l’orientation de la personne et à la continuité des soins.
  • Animer le réseau social Rue-Hôpital en favorisant les rencontres régulières entre professionnels des différentes institutions.

 

III – LES POPULATIONS RENCONTREES

Nous rencontrons au sein de notre équipe 4 types de populations :

  • Les grands SDF,
  • Les personnes en précarité,
  • Les sans droit,
  • Les demandeurs d’asile.

A - Les grands SDF, ceux qu’on appelle les clochards

Ce sont des personnes, le plus souvent des hommes, dont l’histoire fait généralement apparaître une psychopathologie personnelle lourde doublée d’une histoire familiale souvent chaotique, notamment avec de nombreux traumatismes de la petite enfance et de l’enfance.

Pour une raison ou une autre, ces personnes n’ont pu s’inscrire ou se sont « dés-inscrits » de notre société mais ont souvent

  • soit des droits ouverts CMU, RMI, AAH
  • soit sont en possibilité d’ouverture de droits mais n’ont pas été en mesure de faire le nécessaire.

Ce sont des personnes qui ont le plus souvent des difficultés à investir un appartement ou un lieu de vie, incapables de prendre soin d’eux ou de faire une demande adaptée seuls.

Nous retournons souvent ces personnes en grande incurie, avec des problématiques somatiques lourdes :

  • Problème d’hygiène
  • Problème dermatologique
  • Problème pulmonaire lié à la consommation tabagique
  • Problème hépatique lié à la surconsommation alcoolique

Ces patients incapables de faire seul quoique ce soit nécessitent :

  • dans un premier temps un apprivoisement de notre part,
  • dans un deuxième temps, un accompagnement concret vers le soin après son évaluation.

B - Les personnes en précarité

Ce sont des personnes qui vivent dans des appartements mais sans les investir totalement et que l’on retrouve dans les lieux de la précarité (accueil de jour, rue).

Incapables de s’assumer seules, elles ont besoin :

  • d’un accompagnement vers le soin, la prévention et l’hygiène
  • d’un accompagnement social avec parfois la mise en place d’une gestion conjointe du RMI avec un organisme instructeur et parfois aussi la nécessité d’une mesure de protection des biens.

Ce sont des étrangers qui ne sont pas en demande d’asile, arrivés en France pour des raisons économiques avec l’espoir de faire fortune.

Ils travaillent alors au noir, via des réseaux bien constitués.

Les plus chanceux repartiront dans leur pays avec un peu d’argent, les plus fragiles se précarisent vite, se retrouvent à la rue en s’alcoolisant massivement.

Ils sont souvent très jeunes, dans la même situation que les SDF français mais sans droits, vivant alors du travail de la rue, de la manche et du trafic (vente de produits licites et illicites, vols, prostitution)

 

D – Les demandeurs d’Asile

Nous les rencontrons peu. Ils se retrouvent sans ressources dans l’attente de l’étude de leur situation (en particulier les demandeurs d’asile territorial).

On note cependant que cette population bien que fragilisé par sa vie dans la rue ou dans un hébergement temporaire, à la recherche de nourriture au quotidien est encore en capacité de poser des demandes de soins. Elle utilise beaucoup les PASS classique (HEH, Hôtel Dieu, La Roseraie) où elle sait demander une prise en charge et la poursuivre si nécessaire.


IV - NOS ACTIVITES

A - Auprès des SDF

  • Raccrochage d’un lien,
  • èRepérage de la problématique globale aussi bien au niveau médical que social,
  • Travail d’évaluation en vue d’une recherche de partenariats sur lesquels s’appuyer pour permettre un accompagnement concret aux soins.

Cet accompagnement aux soins est fait soit par nous même, soit par un partenaire, soit conjointement. Cela va dépendre du lien que le SDF aura tissé avec les uns et les autres. Notre soucis est de préserver le lien le plus fort tout en veillant à ce qu’il ne devienne pas exclusif.

Nous intervenons dans les lieux de vie et d’errance des SDF (squat, rue, accueil de jour, urgence des hôpitaux…) à la demande des partenaires.Nous intervenons aussi dans les maraudes de jour comme de nuit pendant la période du plan froid avec l’équipe de la Veille Sociale.

B - Auprès des partenaires

Nous jouons un rôle d’aide et de soutien technique pour nos différents partenaires du fait de notre connaissance de la population SDF et des différentes institutions intervenants autour de cette problématique, aussi bien dans le champ sanitaire que social.

Nous avons le souci de favoriser le plus possible l’articulation et la rencontre des acteurs des champs sanitaire et social aussi bien autour de prise en charge concrète (organisation de synthèse) que de manière plus institutionnelle (participation à des rencontres régulières avec des équipes de CHRS, d’accueil d’urgence (CAO) et animation de notre réseau social).

Notre équipe bénéficie d’un comité de pilotage de la DDASS du Rhône.

C - Activités d’informations et de formations

  • Informations auprès des professionnels éducatifs dans la rue qui ont peu de connaissances des pathologies et ont besoin d’un éclairage médical et paramédical (éducation à la santé).
  • Informations auprès des professionnels médicaux dans les hôpitaux sur les problématiques médico-psycho-sociales des grands SDF.
  • Formation des futurs professionnels des champs sanitaire et social par l’accueil des stagiaires assistant(e) sociale et infirmier(e), les interventions dans les écoles de formations (assistant(e) social(e), Infirmier(e), éducateurs spécialisés), au cours de session de formation sur la précarité.
  • Formation des cadres de santé par le biais de la formation continue.

Nous intervenons depuis notre création dans différents colloques ayant comme objet le soin et la précarité.

Equipe Mobile de Coordination

Réseau Social Rue-Hôpital

20 Quai Claude Bernard

69007 LYON

 

REFLEXIONS

L’équipe mobile de coordination du Réseau Social Rue-Hôpital tente depuis bientôt 3 ans d’articuler les interventions des professionnelles du secteur médical et social dans la prise en charge et l’accompagnement aux soins des grands SDF et de lutter contre l’errance, combat permanent et à renouveler sans fin.

De cette tentative de lutte, naît parfois un sentiment persécutoire de nos patients, de nos institutions, de nos partenaires et bien sûr de nous-mêmes, renforcé par un autre sentiment, l’impuissance, que ces SDF viennent nous renvoyer.

Les accompagner, c’est prendre le risque d’être contaminé par leur désespoir et leur souffrance. Nous devenons ainsi les premiers agents vecteurs de cette contamination, en véhiculant l’image de la fragilité de l’espèce humaine, fragilité aux yeux de beaucoup difficilement supportable dans nos sociétés opulentes car vécues comme dangereuses.

Cependant, plus nous défendons et défendrons cette fragilité, plus nous permettrons d’en prendre acte humainement sans stigmatisation et sans déstabilisation.

Accompagner ces patients, c’est prendre acte de leur impuissance à « faire seul » et les accompagner aux soins, malgré cette impuissance, avec comme cadre, les limites de la loi et de l’éthique.

Les accompagner, c’est savoir se poser, avec eux, dans un lieu suffisamment bienveillant, à l’écoute, sans jugement ni grands discours d’idées reçues : savoir être là, «apprivoiser » l’autre avant toute proposition de traitements médicamenteux ou psychothérapiques. L’entrée en soins est ainsi bien souvent secondaire et non un préalable à une relation.

Les accompagner, c’est dépasser la compassion grâce à ce lien construit dans une confiance réciproque et savoir remettre les personnes dans leur choix pour qu’ils en restent les acteurs.

Les accompagner, c’est aussi savoir dépasser le clivage, la segmentation, le morcellement en les acceptant comme préambule à la rencontre.

A nous de trouver la bonne distance, car comme Icare, trop près de la flamme, on prend le risque de se brûler.

A nous de trouver la bonne distance pour ne pas être tenté de combler par un trop plein d’actions ce que l’on juge trop vide.

A nous de trouver la bonne distance pour garder intactes nos facultés de penser et d’agir dans l’intérêt de nos patients.

A nous de trouver la bonne distance pour maintenir le lien fermement quoiqu’il arrive (même si cela paraît risqué à d’autres) sans peur de l’engagement pour éviter la fragmentation et la déstructuration de la cohérence liées aux pathologies de ces populations.

A nous de trouver la bonne distance en sachant se reposer la question humaniste, philosophique voir éthique : mais à quoi tout cela sert-il ?

Tenter de répondre que les seuls fils qui tiennent, ce sont le lien et le projet que l’on tente de construire pour et avec la personne et que c’est justement ce lien qui leur permet et nous permet de rester humain.

Toutefois, nous prenons le risque d’être un peu en décalage dans notre société et à fortiori dans notre hiérarchie de soignants hospitaliers où « faire du lien », ce n’est pas travailler.

« Faire du lien », c’est à partir d’une relation individuelle, favoriser la mise en place d’un réseau de partenaires autour de la personne.

C’est aussi savoir parler sans faux-fuyant entre partenaires du dégoût et de la haine que peuvent nous faire vivre ces SDF. C’est savoir humblement prendre à bras le corps tous les ressentis et les verbaliser. C’est savoir dépasser la compréhension seulement intellectuelle de la situation.

Travailler ensemble en réseau, c’est travailler sur nos différences, sur nos spécificités et sur notre complémentarité.

Travailler en réseau, c’est aussi travailler ensemble sur le respect et la confiance que nous nous faisons les uns les autres.

Travailler en réseau, c’est savoir rester malléable en acceptant parfois de se sentir manipulé, pour au total, favoriser la cohérence de la prise en charge en s’accordant sur les moyens et les finalités du projet.

Coordonnées de l’Equipe Mobile de Coordination :

  • Dr Pascale LACROIX-CORMIER : 04.78.61.62.69 ou 06.70.74.48.60

Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Elisabeth PIEGAY, Assistante Sociale : ' 04.78.61.88.59 ou 06.77.07.56.71

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Nicole PADRE, Infirmière DE : ' 04.78.61.88.60 ou 06.77.07.56.72

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Mise à jour le Mercredi, 07 Décembre 2011 16:33