Pratiques et réflexions d'art-thérapeutes en Alcoologie
Catherine BOTTERO, Gestalt thérapeute & Danse Thérapeute Clinique mutualiste Les Portes du Sud
février 2012
Les Chants du Corps
La danse-thérapie, qu’est-ce que c’est ?
En danse-thérapie, le corps devient l'instrument à partir duquel on apprend à être bien dans sa peau, à sortir de sa tête, à retrouver l'énergie de l'enfant. La danse-thérapie vise la prise de conscience de soi et la libération de tensions et de blocages inscrits dans la mémoire du corps. Sur le plan physique, elle améliore la circulation, la coordination et le tonus musculaire. Sur le plan mental et émotif, elle renforce l'affirmation de soi, ravive les capacités intellectuelles et la créativité, et permet de rencontrer des émotions parfois difficiles à exprimer verbalement : colère, frustration, sentiment d'isolement, etc.
Une thérapie dynamique
Une séance de danse-thérapie se déroule individuellement ou en groupe, dans un lieu qui ressemble plutôt à un studio de danse qu'à un cabinet de thérapeute. À la première rencontre, le thérapeute cherche à définir les motifs et les objectifs de la démarche, puis il enchaîne avec la danse et le mouvement. Les mouvements peuvent être improvisés ou non et varient selon le style du thérapeute. La musique n'est pas toujours présente; en groupe, elle peut être un élément rassembleur, mais le silence favorise la recherche du rythme en soi.
Pour créer un climat de confiance et de complicité et favoriser la prise de conscience de son corps et de l'environnement, certains thérapeutes utilisent divers objets, parfois insolites, comme un ballon d'un mètre de diamètre! La danse-thérapie permet de redécouvrir son anatomie et fait remonter une foule de sensations, de sentiments et de pensées. À la fin de la séance, on peut discuter des découvertes et des sensations ressenties pendant le travail corporel. Ces échanges peuvent mener à des prises de conscience et orienter les prochaines étapes de la démarche.
Des racines profondes
Depuis toujours, la danse fait partie des rituels de guérison et de célébration des cultures traditionnelles. Dans notre société, la thérapie par la danse est apparue au cours des années 1940. Elle répondait, entre autres, au besoin de trouver une approche non verbale pour traiter les patients souffrant de troubles psychiatriques. Divers pionniers ont créé leurs propres méthodes inspirées de différentes approches du mouvement corporel.
En 1966, la mise sur pied de l'American Dance Therapy Association (voir Sites d’intérêt) a permis aux danse-thérapeutes d'obtenir une reconnaissance professionnelle. Depuis, l'association réglemente les normes de formation en danse-thérapie et regroupe des professionnels répartis dans 47 pays.
Applications thérapeutiques de la danse-thérapie
Il semble que la danse-thérapie conviendrait aux gens de tout âge et de toute condition et serait utile entre autre pour favoriser la santé en général, l'image et l'estime de soi, et atténuer le stress, les peurs, l'anxiété, les tensions physiques et la douleur chronique. En groupe, la danse-thérapie favoriserait la réinsertion sociale, la prise de conscience de soi et de son espace et la création de liens affectifs. Elle procurerait également un sentiment de bien-être né du plaisir d'être en groupe et du contact avec son corps (plaisir proprioceptif).
Une méta-analyse publiée en 1966 a conclu à une efficacité possible de la danse-thérapie pour améliorer certains variables physiologiques et psychologiques. Toutefois, les auteurs de cette méta-analyse soulignaient que la majorité des études portant sur la danse-thérapie comportait diverses anomalies méthodologiques, dont l’absence de groupes témoins, le petit nombre de sujets et l’utilisation d’instruments inadéquats pour mesurer les changements. Depuis, quelques études de meilleure qualité ont été publiées.
Recherches (tirées d’un article sur la danse thérapie)
- Améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer. Un essai aléatoire portant sur 33 femmes ayant eu un diagnostic de cancer du sein dans les 5 dernières années et ayant terminé leurs traitements depuis au moins 6 mois a été publié en 2000. Les résultats ont indiqué que des séances de danse-thérapie, réalisées sur une période de 6 semaines, avaient eu un effet positif relativement à la vigueur, à la fatigue et à la somatisation. Cependant, aucun effet ne fut observé en ce qui concerne les variables de dépression, d’anxiété et d’humeur.
En 2005, 2 essais pilotes ont été publiés. Les résultats indiquent que des thérapies de 6 ou 12 semaines par la danse et le mouvement peuvent diminuer le niveau de stress et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes ou en rémission de cancer.
- Réduire le niveau d’anxiété. Une méta-analyse qui incluait 23 études au total, dont 5 évaluant les effets de la danse-thérapie sur le niveau d’anxiété, a été publiée en 1966. Elle a conclu que la danse-thérapie pourrait être efficace pour réduire l’anxiété, mais que les essais bien contrôlés pour l’affirmer avec certitude manquent. Depuis, 1 seul essai contrôlé a été publié en 1999. Les résultats indiquent une diminution du niveau d’anxiété reliée aux examens chez des étudiants ayant suivis des séances de danse-thérapie pendant 2 semaines.
- Diminuer les symptômes de dépression. Un essai aléatoire portant sur 40 adolescentes souffrant de dépression d’intensité légère a évalué les effets d’un programme de 12 semaines de danse-thérapie. À la fin de l’expérimentation, les adolescentes du groupe danse-thérapie présentaient des diminutions de leurs symptômes de détresse psychologique, comparativement au groupe témoin. De plus, les concentrations de sérotonine et de dopamine, deux neurotransmetteurs, ont été favorablement modulées chez les adolescentes du programme de danse-thérapie.
- Soulager les personnes souffrant de fibromyalgie. En incluant plusieurs dimensions de nature physique, émotionnelle, cognitive et culturelle, la danse-thérapie aurait théoriquement le potentiel de soulager les patients souffrant de fibromyalgie. Elle permettrait de réduire leur fatigue, leur stress et leur douleur. Un seul essai contrôlé a été publié en lien avec ce problème. Il portait sur 36 femmes souffrant de fibromyalgie. Aucun changement dans les concentrations sanguines de cortisol, une hormone de stress, n’a été observé chez les femmes du groupe danse-thérapie (une séance par semaine pendant 6 mois), comparativement au groupe témoin (aucune intervention). Les femmes du groupe danse-thérapie ont cependant rapporté des changements positifs en ce qui concerne la douleur qu’elles ressentaient, leur mobilité et leur énergie vitale.
- Aider les patients souffrant de schizophrénie. En 2009, une revue systématique n’a recensé qu’une seule étude évaluant les effets de la danse-thérapie sur les symptômes de la schizophrénie chronique. Quarante-cinq patients, en plus de recevoir les soins usuels, ont été placés dans des groupes de danse-thérapie ou de counseling. Après 10 semaines, les patients du groupe danse étaient plus assidus aux séances de thérapie et ils présentaient moins de symptômes de la maladie. Après 4 mois, ces mêmes résultats ont été observés. Mais à cause du nombre élevé d’abandons dans les groupes (plus de 30 %), aucune conclusion ferme n’a pu être tirée.
- Aider les patients atteints de la maladie de Parkinson. En 2009, 2 études ont évalué l’impact de la danse sociale (tango et valse) sur la mobilité fonctionnelle et l’équilibre de patients âgés atteints de la maladie de Parkinson. Les séances étaient soit condensées (1,5 heure, 5 jours par semaine pendant 2 semaines), soit espacées (20 heures réparties sur 13 semaines). Les résultats montrent des améliorations sur le plan de la mobilité fonctionnelle, de la démarche et de l’équilibre. Les auteurs concluent que des séances de danse, qu’elles soient condensées ou espacées, devraient d’être introduites dans le quotidien des individus atteints de Parkinson.
- Améliorer l’équilibre des personnes âgées. En 2009, 2 recherches ont évalué l’effet d’une séance hebdomadaire de danse jazz chez des femmes en bonne santé, de plus de 50 ans. Quinze semaines de pratique, à raison d’une séance par semaine, ont amené des améliorations significatives de l’équilibre.
La danse-thérapie en pratique
La thérapie par la danse s'exerce dans une grande variété de contextes, notamment en pratique privée, dans les hôpitaux psychiatriques, les établissements de soins de longue durée, les centres de rééducation, les centres de réadaptation pour personnes alcooliques et toxicomanes, les centres de jeunes délinquants ainsi que dans les milieux correctionnels et les résidences d'aînés.
Quelques références théoriques non exhaustives
Klein J.-P. L'art-thérapie. Éd. Hommes et perspectives, France, 1993.
L'auteur se penche sur tous les arts d'expression - la danse, la musique, la poésie et les arts visuels. Un livre intéressant qui présente les possibilités de chacune des approches artistiques comme mode d'intervention.
Lesage Benoît. La danse dans le processus thérapeutique - Fondements, outils et clinique en danse-thérapie, Éditions Érès, France, 2006.
Un ouvrage dense qui s’adresse d’abord aux professionnels, mais qui présente avec rigueur le cadre théorique et la pratique clinique en danse-thérapie.
Morange Ionna. Le sacré en mouvement : Manuel de danse-thérapie. Diamantel, France, 2001.
L'auteure propose des exercices pour se libérer de blocages énergétiques et apprendre à habiter son corps.
Naess Lewin Joan L. Dance Therapy Notebook. American Dance Therapy Association, États-Unis, 1998.
L'ouvrage présente les observations cliniques d'une praticienne expérimentée. Pour débutants et professionnels.
Roth Gabrielle. Les Voies de l'extase : Enseignements d'une chamane de la ville. Éditions du Roseau, Canada, 1993.
Par la danse, le chant, l'écriture, la méditation, le théâtre et des rituels, l'auteure nous invite à éveiller et tirer profit de nos pouvoirs latents.
MON EXPERIENCE DE LA DANSE & MOUVEMENT THERAPIE EN UNITE DE SOIN D’ADDICTOLOGIE
Il y a maintenant cinq ans que j’exerce la danse thérapie dans un service d’addictologie.
Ce parcours, me permet d’en tirer une expérience riche et instructive.
D’abord revenir sur l’appellation de ce terme, "danse & mouvement therapie" : le mot mouvement, me semble plus facile à employer avec notre public que le mot danse qui reste connoté péjorativement par la majeure partie de nos patients.
Dans notre service, j’interviens à deux niveaux,
Pendant l’hospitalisation :
Pour les hospitalisés, à raison de quatre séances d’1 heure 15 soient 5 heures par séjour de quinze jours.
Pendant le séjour, le groupe dit " à médiation corporelle", s’appuie d’abord sur le corps, le mouvement, le senti, la sensation, le vécu de ce corps, et la symbolique du corps et du corps en mouvement.
Première approche :
D’abord parler du corps à des patients addictés, c’est prendre un risque : celui de les confronter à celui (ce corps) qu’ils essaient la plupart du temps de nier. Soit un corps que le produit va mettre hors jeu. Soient ceux, pour qui le produit déforme le corps, détruit le corps, ceux qui ont une mauvaise image de leur corps, avant ou/ et hors produit…, ceux qui préfèrent l’éther …etc…
S’habiter, revenir à cette enveloppe, cette forme, qui donne Corps, qui donne à Exister, à Etre, à sentir, à vibrer, à vivre ou survivre, à aimer. Ce corps, ce véhicule sur terre de notre incarnation.
Nous sommes dans la question de la chair.
Se tenir debout, revenir à la verticalité, se lever, se redresser, position opposée à la soumission, à l’abandon, à la honte, au chagrin.
Retrouver de la mobilité, aller de l’avant, construire, reconstruire, se remettre en marche, pour défixer ce qui fait symptôme, s’ajuster à nouveau à l’environnement.
Eprouver du bien être dans ce corps, par la mise en mouvement, plaisir proprioceptif.
Deuxième temps.
Par le biais du corps, accueillir le souffle, le premier mouvement de la vie, se nourrir de l’oxygène de l’air. Se poser en conscience dans un espace où seul compte la respiration.
Par là même apprendre à réguler l’humeur, accepter le vide, la vacuité. Question importante pour des personnes qui sont dans la problématique du plein et du vide, du manque. Comme s’il n’y avait pas de fond. Pas de possibilité d’être rassasié, de sentir la satiété.
Voir le corps dans sa dimension symbolique, les lieux du corps comme lieux du dire, de l’éprouvé.
Pieds racines, ancrage. Genoux, motricité, Cuisses fémurs soutien, piliers, Bassin bassine, berceau pour se porter, s’auto porter, Colonne vertébrale, axe central mobile, tuteur, Poitrine, respiration fermeture ouverture, lieu du senti et de l’émotion, Diaphragme muscle fondamental de la résonance affective et émotionnelle. Cœur, affect, éprouvé, Bras pour embrasser lien à l’autre, contact, Main, acteur, puissant, impuissant, manipulation sur le monde sur la vie, Epaule et Cage thoracique, bouclier, protection et lieu de fixation, retenu, tendu, Cou, tour de contrôle, fixité ou souplesse, Tête, siège de la pensée, et des organes du sentir, Bouche mâchoires, tension, agressivité saine ou refoulée…. Et bien d’autres choses encore.
Le corps, mon corps, objet de relation à l’autre, rencontre, lien, "s’apparaître à l’occasion d’un autre", comme le dit Jean Marie Robine.
Troisième Temps
Mouvement, danse, exultation, mettre au dehors, projeter, donner forme à l’informe, pour que le mouvement fasse sens, et me permette de me relier à de l’intrapsychique.
La danse permet à la fois de mettre hors de soi, et de se relier à soi, par ce ressenti que fait éprouver le corps dans son mouvement. Une sensation, une image, un mot, un souvenir va, vont surgir. Le mouvement s’habite me met en lien avec moi-même.
La danse comme processus de transformation, et transcendance.
Je peux m’ouvrir à l’imaginaire, la créativité, et cette expérience vient transformer mon rapport au monde, changer ma perspective.
Après l’hospitalisation
Sur un groupe externe régulier, à raison d’une séance de deux heures par semaine. Les personnes qui s’inscrivent dans ce groupe pour une durée indéterminée mais par tranche de six semaines, viennent à la suite d’une hospitalisation, ou adressées par un tiers extérieur dans le cadre d’une prise en charge de l’addiction. Leur suivi dans le groupe et l’évolution de leur besoin se traite par un entretien individuel d’une demi heure toutes les six séances.
Dans le cadre de ce groupe, nous allons plus en profondeur que pendant le séjour de sevrage, les objectifs n’étant pas les mêmes. Car ils sont en lien avec le besoin des patients dans ce temps de soin qu’est cette forme de postcure en ambulatoire.
Il s’agit là de répondre à la fois à la nécessité de tenir l’abstinence, sur ce fil fragile, et de soutenir le processus de reconstruction.
Les séances de groupe vont insister sur :
♦ la revalorisation et l’estime de soi
♦ l’ancrage, la stabilité.
♦ la confiance en soi,
♦ la sécurité intérieure,
♦ L’élan, l’aller vers, le courage, l’énergie,
♦ Le projet de vie,
♦ Les liens, la relation, l’autre
La danse thérapie, telle que je la pratique est un véritable outil psychothérapeutique, en situation individuelle, ou en groupe, elle permet de mettre au travail des situations concrètes amenées par les patients, des problématiques, ou des désirs. La danse nous donne une lecture parfois bien plus pertinente que les mots, et au-delà, elle offre la possibilité de transformer les situations, d’ouvrir à la nouveauté par l’expérience du vivant.
Vous trouverez ici quelques témoignages de personnes ayant participé à des groupes.
"Obèse, je l’étais, mais je ne le voyais pas.
Comme bonne vivante je me définissais.
Mais de plus en plus ma lourdeur me pesait…pour y échapper, je mangeais…
J’aimais danser, je n’osais plus. Comment rendre gracieux un corps pareil ?
Pourquoi n’étais-je pas libre devant la nourriture ?
Pourquoi ce mode de remplissage me soulageait ?
Pourquoi est ce que je mangeais sans limite ? , pour sentir une présence en moi…
J’ai lu Danse Thérapie sur la plaquette…40 Ans, mon cadeau était trouvé.
J’étais venue pour maigrir…
La 1ère année pas un gramme de perdu….
Mais je n’étais pas déçue !
Quelles découvertes, que de plaisirs retrouvés.
Dans le mouvement, mon corps avait repris ses droits. Contente de le redécouvrir, je mes suis réconciliée avec lui.
- "Pardon de t’avoir oublié, mon corps"
- "Pardon, de n’avoir pas pris soin de toi"
Il m’a fait des confidences, il m’a parlé de féminité, de ma légèreté. Il m’a fait comprendre que la tête, parfois n’en fait qu’à sa Tête, comme s’il n’existait qu’elle ?
J’apprends doucement à la faire taire, et déplacer mes sensations dans mon corps.
Mon corps libéré
La 2° année, a commencé à lâcher du lest. Jusqu’à 20 kg.
Je prenais conscience des limites de mon corps. Je pouvais me sentir à l’intérieur ce moi même. Dans le mouvement, je sentais une unité entre mon corps et mon esprit.
Faire la paix avec l’image que j’avais de moi…Prendre soin de moi….
Découvrir et redécouvrir toutes les parties de mon corps…
Voir mes limites et me donner des limites…
Me mettre en mouvement dans une totale liberté, dans une confiance mutuelle au sein du groupe…
C’est ce que j’ai découvert tout au long de ces 2 années de Danse Thérapie."
Merci.
L
Suivi individuel :
"Un bout de chemin avec Catherine Bottero"
"Décider de partir à la découverte de soi, c’est choisir de risquer…faire quelques pas dans le brouillard, saisir une main tendue, faire confiance… se faire confiance, s’écouter, se voir sans se juger…
Catherine est de ces mains qu’il suffit de prendre, puis se laisser guider par son écoute sensible de chaque instant pour se laisser glisser dans un confiant lâcher- prise…
C’est alors que le corps, dans ses danses et ses sons parfois tout intérieurs, peut lâcher ses tensions et dérouler ses messages. Catherine dans son accompagnement, m’a appris à les accueillir avec respect et détachement….Dans cette acceptation, dans l’abandon de résistances, j’ai pu voyager en observateur attentif dans les contrées réputées si hostiles et inaccessibles de mes peurs, mes angoisses et de mes émotions, de mes vécus enfouis.
J’ai appris à construire cette forme de communication avec moi-même, à tendre un pont entre corporel inconscient qui sait tout mais habituellement se tait, et mental conscient qui interprète, imagine, scénarise…, bref croit tout savoir, et bruisse sans cesse.
J’ai emprunté un chemin pour m’aimer vraiment.
Merci, Catherine, de me l’avoir montré, de ta main tendue pour ces quelques pas."
M…
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En bref quelques mots sur mon parcours :
Psychothérapeute, diplômée de l’Institut français de Gestalt Thérapie de Bordeaux.
Formée à la thérapie de couple (Ecole du Couple, Nîmes), et en Psycho-pathologie par l’EGTP.
Formée à la danse thérapie (Ecole d’Expression Sensitive, Paris),
Diplôme de Médiateur Thérapeutique à l’ARTEC (art thérapie).
Coté artistique, j’ai une pratique de la danse contemporaine et du théâtre, je suis formée en chant lyrique et à l’école du chant spontané. Je continue à me produire régulièrement dans de petites formes.
Je partage un mi temps en service hospitalier d’addictologie (depuis 5 ans Clinique mutualiste à Vénissieux) et à mon cabinet. Je donne régulièrement des groupes de formation, à la gestion du stress, estime de soi, danse thérapie…
J’anime des groupes institutionnels depuis plus de 20 ans, AFSEP, Missions locales, Centre de Formation aux métiers du Social, Paramédical et Educatif sur différents axes de développement personnel et connaissance de soi.
Je suis également fondatrice de l’association "Les Chants du Corps", qui promotionne la thérapie par la danse.
Catherine Bottero
Les Chants du Corps
3, Grande Rue de St Clair
69300 Caluire et Cuire
04 78 23 25 88
06 88 941 941
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